C’est à la Maison Ludger-Duvernay, dans une atmosphère festive, que la nouvelle Fondation pour la langue française a été officiellement lancée aujourd’hui. Son président d’honneur est nul autre que Dany Laferrière, écrivain et membre de l’Académie française. La Fondation est le seul organisme de bienfaisance reconnu par Revenu Canada et entièrement consacré à la promotion de la langue française au Québec et au Canada.
Table des matières :
à 9:00 Début de l’événement
à 15:00 Allocution de M. Dany Laferrière
à 30:00 Présentation du conseil d’administration
« La Fondation pour la langue française n’est pas là pour mousser seulement le français, mais également pour permettre le rapprochement des allophones avec la communauté québécoise », mentionne Dany Laferrière. « Nous avons besoin de rendre le français plus attrayant pour toutes sortes de gens, parce que nous avons besoin d’aimer la langue que nous parlons. »
Les membres du conseil d’administration (d’autres devraient s’ajouter sous peu) sont :
- Marie-Anne Alepin, actrice-comédienne et chanteuse,
- Robert Ladouceur, directeur d’InnoHub La Centrale, un incubateur d’entreprises,
- Michel Lamontagne, administrateur de sociétés et consultant,
- France Langlais, organisatrice d’événements,
- Maxime Laporte, avocat et président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal,
- Marc Laurendeau, journaliste, analyste politique de même que professeur de journalisme,
- Francine Séguin, professeure émérite à HEC Montréal,
- André Vincent, président-directeur général d’Assomption Vie, dont le siège social est à Moncton.
Des projets porteurs
Issue de la Fondation Langelier qui a été créée par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, la Fondation pour la langue française dispose de deux fonds distincts. Alors que le Fonds Langelier est dédié à appuyer les projets structurants issus des communautés francophones et acadienne, le Fonds pour la langue française initie et gère ses propres projets au Québec.
Le Fonds pour la langue française mise principalement sur trois projets phares pour le moment. Le Carrefour interculturel de francisation et d’immersion bénéficie de l’appui financier de l’Office québécois de la langue française (OQLF). Visant à améliorer la qualité du français, le Carrefour offre des ateliers d’improvisation, des sorties culturelles et bien d’autres activités ludiques aux travailleuses et aux travailleurs allophones de l’industrie numérique, de la culture et des communications de même que du secteur touristique, incluant l’hôtellerie et la restauration.
Les deux prochains projets bénéficient de l’appui du Secrétariat à la politique linguistique. Le programme Sportifs de haut niveau non francophones et fiers de s’exprimer en français (appelé communément Le français, c’est du sport) débutera sous peu ses activités de francisation des athlètes des fédérations sportives nationales ayant un centre d’entrainement dans la grande région de Montréal et des joueurs des grands clubs, comme L’Impact.
Enfin, le projet Le français, c’est AUSSI la langue des affaires (et la 3e langue des affaires au monde) vise à faire connaître les bons coups d’entreprises d’ici en matière de langue française. Des conférences dans les chambres de commerce, les incubateurs d’entreprises et les universités sont prévues de même que la diffusion de vidéos dans les médias sociaux.
« L’amour et la lecture sont au cœur de ce que nous disons. Le plaisir et la fête aussi. La Fondation pour la langue française doit, tout d’abord, avoir rapport avec la fête et le plaisir, et ainsi animer la société », termine M. Laferrière.